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Comment soigner un burn-out : 9 étapes sans médicament

Comment soigner un burn-out : 9 étapes sans médicament

Psychologue Let's Tolk
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Auteur :

Psychologue Let's Tolk

Psychologue Clinicien

Spécialisation TCC

Publication :

2 déc. 2024

Mise à jour :

Comment soigner un burn-out : 9 étapes sans médicament

13 min

Temps de lecture

Se sentir au bout du rouleau, déconnecté de son travail et en chute libre côté productivité, c’est le signal d’alarme qu’on peut être proche d’un épuisement professionnel 🚨. Face au burn-out, on peut agir sans se jeter directement sur les médicaments. Dans cet article, nous allons détailler 9 conseils pour rebondir, améliorer sa santé mentale et physique, et retrouver son peps et son bien-être.


Le syndrome du burn-out est bien plus important qu’une simple fatigue. Cela peut sévèrement impacter votre santé, votre vie personnelle et votre performance au travail. Les responsables ? Charge pro trop importante, aucun contrôle sur son espace de travail, un manque de reconnaissance et une ambiance de travail toxique, tout cela peut jouer contre vous.


Pour surmonter un burn-out, il faut commencer par comprendre ce qui dysfonctionne, et ensuite dérouler un plan pour reprendre du poil de la bête. Ces étapes vont vous guider vers une guérison solide et durable, afin de vous aider à retrouver votre motivation et votre joie de vivre. ✊

1. Reconnaître l’état de burn-out

1. Reconnaître l’état de burn-out

Photo de Nataliya Vaitkevich sur Pexels

Accepter la réalité de la situation


Il arrive toujours un moment où il faut faire face à ses problèmes, et quand il s’agit de burn-out, cette étape est non négligeable. Nombreux sont ceux qui, poussés par une ambition sans limites, ignorent les signaux d’alarme, pensant que cela va passer tout seul.


Mais voilà, admettre qu’on est au bord du gouffre, c’est la première marche vers la guérison. C’est le moment de réaliser que le burn-out n’est pas un aveu de faiblesse, mais un cri d’alarme de votre corps et de votre esprit vous signalant qu’il est temps de lever le pied.


Comprendre les symptômes


Les symptômes du burn-out sont à la fois très variés et caractéristiques de ce trouble.


D’un côté, on a les symptômes physiques : troubles du sommeil, fatigue qui ne dit pas son nom, muscles noués, douleurs qui se baladent du dos à la nuque, maux de tête qui tapent à la porte, nausées et vertiges qui jouent les invités surprises.


De l’autre, le mental n’est pas épargné avec une motivation en berne, un cynisme grandissant face au travail, une baisse de performance et une sensation de ne plus être à la hauteur.


Les psychologues Christina Maslach et Michael Leiter nous parlent de trois dimensions à ne pas négliger dans le burn-out : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation (ou le cynisme vis-à-vis de son travail), et la diminution de l’accomplissement personnel au travail. Ces trois aspects donnent toute la mesure de cet état d’épuisement professionnel .

2. Mettre le stress à distance

2. Mettre le stress à distance

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels

Diminuer la charge de travail


Pour guérir d'un burn-out, réduire la charge de travail est impératif. Cela signifie remettre en question l’ensemble de nos tâches et déléguer quelques responsabilités, quand on peut. Discuter avec notre manager pour alléger notre fardeau, ce n’est pas simplement utile, c’est vital.


Si besoin, il ne faut pas hésiter à poser clairement ses limites et à formuler clairement nos demandes. 📣


Marquer une frontière nette entre le pro et le perso est indispensable. Par exemple, se fixer des plages horaires de travail et laisser le boulot à sa place après la fin de la journée. Couper les notifications en dehors du travail, et laisser tomber ce qui presse le moins, cela aide à ne pas mélanger les genres.


Pause, on respire !


S’accorder des pauses régulières est un bon moyen d’éloigner le stress et d’éviter le craquage. Cela permet de prévenir le surmenage cérébral et de garder la machine huilée.


Instaurez un petit rituel de rappel pour se dégourdir les jambes toutes les heures. Ces mini-pauses, même éclairs, font des miracles sur la productivité et le moral. ✨


Pousser le concept en s’accordant des vacances ou des jours off pour s’échapper complètement du travail, c’est le graal. Ce break, c’est du carburant. Profitez-en pour vous plonger dans des activités réconfortantes, que ce soit méditer, bouquiner ou se lancer dans des loisirs qui vous passionnent.

3. Booster la qualité de votre sommeil et de votre alimentation

3. Booster la qualité de votre sommeil et de votre alimentation

Photo de Benjamin Elliott sur Unsplash

Créer une routine nocturne zen


Se construire une routine nocturne zen, c’est le secret pour booster la qualité de votre sommeil et tenir le burn-out à distance. On commence par figer des heures de sommeil et de réveil constantes, week-end compris, pour garder votre cycle circadien au top. Juste avant de plonger dans les bras de Morphée, accordez-vous des moments de relaxation : méditation, lecture, ou une session de sophrologie.


Ces rituels sont essentiels pour apaiser votre esprit et préparer votre corps à un sommeil réparateur.

Fuyez comme la peste les excitants tels que la caféine, l’alcool ou les séances de sport en soirée. Ces trublions peuvent s’immiscer dans votre voyage vers le pays des rêves et fragmenter votre sommeil. En sus, imposez-vous une cure d’écrans (téléphone, ordinateur, télévision) au moins 90 minutes avant de vous coucher, la lumière bleue freinant la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.


Organiser un cocon propice au sommeil


L’antre dans lequel vous dormez a un impact non négligeable sur la qualité de votre sommeil. Veillez à ce que votre chambre soit un havre de paix, obscure et fraiche. Optez pour des rideaux épais ou des stores pour tenir la lumière à distance, et trouvez la température idéale pour transformer votre chambre en nid douillet.


Investir dans un duo sommier-matelas digne de ce nom est également nécessaire pour vous assurer des nuits sereines. Si des bruits indésirables vous dérangent, les bouchons d’oreilles ou une machine à bruits blancs peuvent être une bonne solution. Et, pour que votre cerveau n’associe cette pièce qu’au repos et à la détente, gardez votre espace de sommeil exempt de tout gadget électronique ou de travail.


Ces quelques ajustements peuvent radicalement améliorer la qualité de votre sommeil, vous aidant ainsi à mieux gérer le stress et le burn-out.


Privilégier une alimentation équilibrée et nourrissante


Pour prendre l’avantage sur le burn-out, il est impératif d’adopter une alimentation équilibrée et nourrissante. L’enjeu ? Fournir à notre corps les nutriments essentiels pour garder notre énergie au top et notre bien-être au zénith.


Les fruits et légumes frais, ces champions des vitamines, minéraux et antioxydants, doivent s’imposer comme les piliers de notre diète. Zoom sur les pommes, les agrumes, les poivrons et les brocolis, ces superstars en vitamine C, armes fatales contre le cortisol et boosters de système immunitaire.


On ne lâche pas les protéines maigres - pensez volaille, poissons gras, œufs, et légumineuses - qui sont nos alliées pour garder une énergie stable et les neurones affûtés.


Enfin, les céréales complètes, les noix, les graines et les huiles végétales gorgées d’oméga-3, ces héros de la digestion saine et de la lutte contre l’inflammation, complètent le tableau.


Hydratation adéquate


L’hydratation, cet aspect trop souvent mis de côté, est pourtant indispensable pour que notre machine corporelle tourne à plein régime. L’eau, source d’énergie, de concentration et barrière contre la fatigue, est notre meilleure alliée.


Le mantra ? 2 litres d’eau minimum chaque jour, en disant « non, merci » aux boissons sucrées et caféinées, vrais vampires de notre hydratation. Pour la relaxation et la réduction du stress, on dit « oui » au thé vert, ce trésor d’antioxydants.


Un clin d’œil également aux substances diurétiques, café et alcool en tête, à consommer avec parcimonie pour éviter la déshydratation. Une bonne hydratation, c’est la promesse d’un bon équilibre hormonal, de fonctions cognitives au sommet et d’un système digestif préservé du burn-out.

4. S’offrir des moments de pure tranquillité

4. S’offrir des moments de pure tranquillité

Photo de Daniel Pelaez Duque sur Unsplash

Méditation et prise de conscience respiratoire


Plongeons-nous au cœur de la méditation et de la respiration consciente, véritables armes secrètes dans la lutte contre l’épuisement professionnel. La méditation de pleine conscience est capable de diminuer anxiété et stress, ces compagnons souvent indésirables du burn-out. Imaginez-vous : s’installer confortablement, se concentrer sur son souffle, laisser filer ses pensées comme des feuilles portées par le vent... sans les retenir.


À ce scénario s’ajoute la respiration profonde qui, par sa magie, active notre système nerveux parasympathique. C’est comme envoyer un télégramme de paix au cerveau : « Tout va bien, pas de panique, la menace n’existe pas ». Fascinant, non ?


Des scientifiques, avec leurs blouses et leurs équations, ont constaté que pratiquer la méditation quotidiennement, même juste 10 petites minutes, pouvait transformer radicalement notre bien-être. Une étude parue dans une revue américaine (JAMA Psychiatry) suggère que méditer pendant huit semaines réduit les symptômes d’anxiété au même titre que certains médicaments. Incroyable, mais vrai.


Yoga ou tai-chi : voler sur le tapis ou danser avec le vent


Le yoga et le tai-chi mixent mouvements du corps, contrôle de la respiration et concentration méditative pour nous guider vers relaxation et équilibre.

 

Le yoga, en particulier, est un générateur d’endorphines, ces petites molécules du bonheur qui nous aident à contre-attaquer le sentiment d’échec trop souvent lié au burn-out.


Le tai-chi, lui, est cette danse lente et profonde avec soi-même, qui dissout tensions musculaires et agitation mentale, nous laissant concentrés, présents.


En pratiquant ces disciplines, on s’ancre dans l’instant présent, loin des tracas d’hier et des inquiétudes de demain, retrouvant un souffle de vie régénérant.

5. Adopter le mouvement avec joie

5. Adopter le mouvement avec joie

Photo de Tikkho Maciel sur Unsplash

Trouver son rythme avec des activités qui font du bien


Se lancer dans l’exercice physique, c’est véritablement prendre un chemin qui mène au bien-être, surtout quand on combat le burn-out. C’est essentiel de s’orienter vers des activités qui nous font vibrer, sans pour autant tomber dans l’excès.


Se balader, s’initier au yoga, au Pilates, ou encore se laisser envahir par le rythme de la danse, voici des escapades qui chantent la mélodie du bien-être. Elles font circuler le sang et libèrent les endorphines, tout en diminuant stress et anxiété. 🚶‍♀️🧘‍♀️💃 Et puis il y a le HIIT, ce condensé d’énergie, qui a aussi sa part de gloire.


Mais attention, l’équilibre est roi : il s’agit de mêler à ces épisodes intenses des plages de récupération pour éviter de frôler la ligne d’arrivée de l’épuisement. Varier les plaisirs et les pratiques, c’est le secret pour garder la flamme et esquiver l’ennui qui pourrait nous démotiver rapidement.


À l’écoute de soi, pour ne pas s’oublier


Écouter les murmures de son corps, respecter ses frontières, c’est la condition pour que le sport reste un allié dans notre quête pour sortir du burn-out. Bienfaiteur oui, mais à condition de ne pas en abuser au point d’en faire une nouvelle source de stress. Se donner des moments de répit, écouter les signes de fatigue ou douleur, c’est primordial. 📌


Si la motivation s’évapore, si les jointures protestent, si le sommeil joue à cache-cache ou si les muscles résonnent de lassitude sans fin, c’est l’heure de lever le pied. Faire une pause, reconsidérer sa routine sportive peut faire toute la différence.


Et ne sous-estimons pas le pouvoir de la récupération active : une balade légère, quelques étirements, pour maintenir le flux sanguin et cajoler nos muscles, sans les brusquer. Sans oublier, évidemment, de chérir notre sommeil et de nourrir notre corps avec sagesse, pour renforcer notre résilience face à l’épuisement.

6. Cultiver des relations de soutien

6. Cultiver des relations de soutien

Photo de Mikael Blomkvist sur Pexels

Trouver un cercle de soutiens empathiques


Avoir un cercle de soutiens empathiques sous le coude, ce n’est pas du luxe quand vous êtes face au burn-out. Vos proches, vos amis, et les collègues qui vous veulent du bien peuvent vous accorder le genre de soutien émotionnel et pratique sans lequel vous seriez bien embêté.


Il est essentiel de se tourner vers des gens qui comprennent et respectent votre parcours, sans vous envoyer des jugements ou des critiques à la figure. Ces liens peuvent vous aider à vous sentir moins seul, et à être bien plus épaulé dans votre quête de mieux-être.


Participer à des groupes de soutien ou à des communautés partageant vos problèmes peut aussi être décisif. Ces groupes vous offrent un espace sécurisant pour vous exprimer, obtenir quelques conseils et sentir une vraie solidarité.


Savoir que vous n’êtes pas seul à combattre un burn-out peut vraiment vous remonter le moral et vous booster à bloc.


Se permettre d’exprimer ses besoins et ses émotions


Exprimer vos besoins et ce que vous ressentez, c’est une étape clé pour tisser des relations de soutien solides. Il est fondamental d’être transparent avec vos proches sur ce que vous traversez et ce dont vous avez besoin.


Avoir des échanges francs et directs renforce les liens avec vos proches et évite les quiproquos ou les rancœurs. En mettant vos émotions et vos besoins sur la table, vous donnez les clés à votre entourage pour vous comprendre vraiment et vous soutenir comme il faut. En plus, cela peut aider à rebâtir la confiance et à booster la qualité des relations, souvent secouées par un burn-out.

7. L’art du refus

7. L’art du refus

Photo de Morgan Bryan sur Unsplash

Dessiner ses frontières


Établir clairement ses frontières, tant dans la sphère personnelle que professionnelle, est essentiel. Il faut savoir jusqu’où l’on peut aller, et où l’on doit mettre le stop. En délimitant ce territoire, on se préserve : notre temps, notre énergie, et notre santé mentale en sortent gagnants.


Au travail, il faut vraiment avoir le courage de dire « non merci » aux missions qui viennent s’ajouter à notre pile déjà trop haute, ou celles qui nous semblent être de véritables montagnes. L’objectif ? Se concentrer sur le cœur de notre travail et naviguer en productivité maximum.


Avoir le courage de dire non, loin d’être un aveu de faiblesse, c’est une force indispensable. Fixer ces fameuses frontières, c’est éviter de s’éparpiller, de courir jusqu’à tomber de fatigue et frôler le burn-out. Cela permet aussi de gérer son énergie, en l’investissant là où ça rapporte vraiment.


Devenir maître dans l’art de s’affirmer


Exercer son pouvoir d’affirmation, c’est important pour apprendre à dire « non » avec élégance et respect. C’est tout un art de faire comprendre clairement, sans bafouillage, nos limites et besoins.


Optez pour une communication limpide et sans détour ; par exemple, dites : « Je comprends l’enjeu, mais là, c’est mission impossible pour moi, j’ai déjà mille feux à éteindre ». Et si vous pouvez, proposer une alternative ou une astuce est toujours bien vu. Par exemple : « Impossible aujourd’hui, mais demain, je suis ton homme » ou « Je peux pas me poser toute la soirée, mais je passe te dire coucou ».

Ça montre qu’on est là, prêt à trouver un terrain d’entente, tout en gardant nos lignes rouges intactes.


Se lancer régulièrement dans l’affirmation de soi booste la confiance en ses propres forces et rend la tâche de refuser plus aisée. On commence par des « non » de pacotille et on monte ensuite en puissance !


Se souvenir, toutefois, qu’apprendre à refuser, c’est comme apprendre la bicyclette. Cela prend du temps, de l’entrainement, mais les bénéfices sur le bien-être et les relations sont énormes.

8. Célébrons chaque pas avancé

8. Célébrons chaque pas avancé

Photo de Ambreen Hasan sur Unsplash

Un journal de la positivité


Quoi de mieux pour marquer les temps forts de nos vies que de consigner dans un journal toutes ces étincelles de gratitude ? Oui, tenir à jour ce petit carnet du bonheur, c’est s’accorder le droit de se rappeler chaque jour les petits miracles qui nous entourent. Trois petites joies, trois sourires capturés dans l’encre de nos stylos, voilà l’objectif.


Se plonger dans ces lignes positives, c’est choisir de voir le verre à moitié plein, de baigner dans un océan de reconnaissance, et de cultiver activement notre jardin.


Intégrer cette pratique à notre rituel du soir ? Une idée en or ! C’est alors qu’on se permet de revenir sur les pépites de notre journée. Cette habitude devient un phare dans la nuit, une ancre dans la tempête, surtout dans ce tourbillon qu’est la lutte contre le burn-out.


Applaudissements pour les conquêtes quotidiennes


Et ces petites victoires, parlons-en ! Les reconnaître, c’est s’offrir une tape amicale dans le dos pour chaque défi relevé, chaque montagne escaladée, même si elle nous semblait au préalable insignifiante. Terminer un projet, triompher face à un casse-tête, ou réussir cette recette qui nous résistait, chaque acte mérite sa célébration.


Ces moments de fierté, on peut les savourer seul, en s’octroyant un instant de pur bonheur, ou les partager, les rendre vivants en les racontant à ceux qui nous sont chers.


Chérir chaque progrès, c’est entretenir la flamme de l’enthousiasme et rappeler à notre esprit qu’avancer, peu importe la distance, c’est déjà une victoire en soi, un antidote puissant contre le spectre du burn-out qui semble parfois nous guetter.

9. Envisager un coaching ou une thérapie de soutien

9. Envisager un coaching ou une thérapie de soutien

Photo de Alex Green sur Pexels

Rechercher un accompagnement professionnel sans jugement


Lorsque le burn-out commence à peser lourd, il est important de se tourner vers un accompagnement professionnel. C’est comme chercher une épaule solide et sans jugement pour poser ses tourments.


Un psychologue ou un thérapeute qui connaît le b.a.-ba du burn-out peut devenir votre guide pour dénouer les fils emmêlés de votre épuisement et tracer un chemin vers des stratégies salvatrices. Ces âmes bienveillantes sont là pour vous prendre par la main avec empathie et douceur, créant un havre où vos mots et vos ressentis se libèrent sans peur du regard critique.


Revoir ses priorités avec le coaching professionnel est une démarche préventive ou réparatrice face au burn-out, en vous embarquant dans une aventure de développement personnel autour de l’estime de soi,  de la gestion du stress et de la capacité à gérer les conflits. Cet accompagnement se doit d’être sur mesure pour s’adapter à votre histoire, que vous soyez à l’étape de prévention ou déjà dans les griffes du burn-out.


Utiliser des techniques cognitivo-comportementales pour changer de perspective


Les outils cognitivo-comportementaux (TCC), c’est un peu la boite à outils magique en coaching et en thérapie pour aider à jeter un nouveau regard sur le monde et mieux jongler avec le stress et les tempêtes émotionnelles. Ces outils vous équipent pour reconnaître et remodeler les pensées sombres et actions qui vous tirent vers le fond.


Avec un coach ou un thérapeute, vous apprendrez à repérer les premiers signaux du burn-out, à poser des frontières bien fixes, et à élaborer des stratégies de résilience efficaces. Le coaching peut aussi s’inspirer de l’approche systémique, de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), et de l’analyse transactionnelle, enrichissant votre voyage par une compréhension affinée de votre propre mécanique interne et mettant en lumière les ressources insoupçonnées sur lesquelles vous pouvez compter pour surmonter vos défis. 


Ces méthodes vous propulsent au-delà des barrières, internes comme externes, affinant votre posture pour qu’elle résonne véritablement avec ce que vous jugez juste pour vous et votre entourage.

Conclusion

Conclusion

Photo de Husna Miskandar sur Unsplash

Le burn-out, c’est un spectre qui rôde dans les couloirs de nos bureaux modernes, et l’on doit impérativement s’armer pour le tenir à l’écart. Il faut qu’on soit vigilants, qu’on comprennent les signes avant-coureurs comme si notre vie en dépendait - l’épuisement émotionnel, ce sentiment étrange de s’éloigner de soi-même, et cette impression de ne plus rien apporter.


On se pose, on dessine des frontières bien nettes entre le boulot et le reste, on pratique la mindfulness, on bâtit autour de soi une forteresse de soutien solide. On ajoute à notre quotidien du sport, une alimentation qui nous veut du bien, et là, c’est comme si on mettait un gros stop au risque de burn-out.


Il est primordial de se ménager des temps morts, de se plonger dans des activités qui nous font du bien au cœur et à l’âme, d’exprimer haut et fort nos besoins, nos ressentis. Et puis, si jamais on se sent dépassé, que la vague semble trop haute, rien ne sert de jouer les héros solitaires - chercher de l’aide, c’est aussi une forme de courage.


Alors, pourquoi ne pas prendre dès à présent la décision de chérir notre santé mentale et physique ? Mettons en place ces stratégies, optons pour une existence riche de sens et de satisfaction. Parce qu’en fin de compte, prendre soin de soi, c’est le début de la révolution personnelle.

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